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Gabon : la SEEG retourne à sa gestion normale dès ce 28 mai 2025

C’est désormais officiel : l’État se retire de la gestion provisoire de la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG). L’annonce a été faite ce lundi 26 mai 2025 par Murielle Minkoué épouse Mintsa, Secrétaire Général de la Présidence de la République, à travers un communiqué lu à Libreville.

Depuis le 27 août 2024, la SEEG était placée sous administration provisoire, c’est-à-dire que l’État avait pris la main sur sa gestion. Une mesure exceptionnelle décidée pour résoudre plusieurs dysfonctionnements dans l’approvisionnement en eau et en électricité à travers le pays. Cette période de « mise sous tutelle » avait pour but de remettre un peu d’ordre et d’efficacité dans le fonctionnement de cette entreprise stratégique.

Ce qui change dès ce 28 mai

Dès ce mercredi 28 mai 2025, cette phase de gestion provisoire prend officiellement fin. Cela signifie que la SEEG va revenir à un fonctionnement normal, avec ses responsables habituels, comme le prévoit la loi et les statuts de la société. L’Administrateur provisoire nommé par le gouvernement cessera donc ses fonctions ce même jour.

Le Fonds Gabonais d’Investissements Stratégiques (FGIS), principal actionnaire de la SEEG, aura désormais la pleine responsabilité de superviser la gestion de l’entreprise, conformément aux règles de gouvernance classiques.

Ce retour à la normale montre que l’État considère que la SEEG est à nouveau capable de fonctionner de manière autonome. Mais attention : cela ne veut pas dire que le gouvernement se désengage complètement. Au contraire, deux ministères resteront très attentifs à cette transition : celui de l’Accès universel à l’Eau et à l’Électricité, et celui de l’Économie, des Finances, de la Dette et des Participations. Leur mission sera de s’assurer que la SEEG continue à améliorer ses services et que les Gabonais aient un meilleur accès à l’eau potable et à l’électricité, sans hausse abusive des prix. Un signal fort pour les usagers.

Cette décision, qui sera validée en Conseil des ministres, s’inscrit dans une volonté d’améliorer le service public tout en rassurant les citoyens. Elle marque la fin d’un chapitre de reprise en main de l’État, et le début, espérons-le, d’un nouveau départ pour la SEEG. Le message est clair : il est temps que les organes compétents reprennent les rênes, dans l’intérêt des usagers et du pays tout entier.

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